BASEL
C’est à Bâle que nous faisons notre première halte suisse. Une étape express, puisque nous n’y restons que quelques heures, mais nous savons déjà que nous y reviendrons. Située sur les bords du Rhin, à la croisée des frontières française et allemande, Bâle est considérée comme la capitale suisse de l’architecture, avec de nombreux bâtiments contemporains, la ville mériterait un architour à elle-seule. Après avoir flâné dans le centre-ville médiéval, parmi les bâtiments du XVe siècle, dont l’incroyable Hôtel de Ville, avec sa façade rouge et ses peintures murales polychromes, nous n’avions qu’une idée en tête : nous retrouver sous la Messe Basel de Herzog & de Meuron. Architectes suisses, dont l’agence est installée à Bâle depuis 1978, ils ont également signé en ville les Tours Roche et le Stadtcasino Basel mais aussi la Tate Modern de Londres. Sur le fleuve, nous observons le fameux bac reliant les deux rives grâce à un simple câble d’acier et à la force du courant, ainsi que des nageurs se laissant emporter avec leur sac étanche en guise de bouée, une façon de se déplacer qui nous impressionne, car le courant est fort. La fin de journée approche : nous quittons Bâle à regret, impatients toutefois de découvrir notre premier hébergement suisse. Nous avons réservé à Kloster Dornach, à seulement 16 minutes en train de Bâle. Nous allons dormir pour cette première étape dans un ancien monastère capucin, construit en 1673, devenu un hôtel-restaurant, ainsi qu’une résidence d’artiste. Ici, rien n’a vraiment changé, les couloirs, la configuration des lieux et les pictogrammes nous indiquent son passé monacal. Les chambres sont meublées de façon minimalistes, tout en bois, avec salles de bains communes. Certaines offrent une vue sur le magnifique jardin du monastère, composé d’herbes médicinales, de fleurs, de fruits et de baies. Une vraie parenthèse hors du temps, qui nous laisse un souvenir mémorable. Demain, cap sur Vitra!
On vous invite à SCANNER – VOYAGER – PARTAGER. Et peut-être un futur RHT BASEL ? Qui sait… Après tout, Paris-Bâle, c’est seulement trois heures en TGV Lyria, avec 17 liaisons quotidiennes. En juin a lieu une manifestation d’art contemporain Art Basel, ce serait une excellente occasion d’y retourner.